23 mai 2019
L'Egalité du Stoicien
Là où les vents sont domptés par le fouet de la raison.
Et son souffle, gravissant les hauts pics d’Hypérion,
Devient l’aile souveraine d’une ascèse absolue.
Il plane tel un aigle au-dessus des passions humaines
Surplombant la nature dans un secret délice.
Ce noble moi, capable des plus hauts sacrifices
Atteint la cime glorieuse de son âme patricienne.
Pourtant, ce sage équanime perché sur son mirador,
En contemplant le jeu des puissances de la vie,
Décèle en lui-même le lever de trop pâles aurores
Où l'aube invite des jours sans ferveur ni magie.
Il n’a point touché le cœur du Soleil imprescriptible
Qui brûle le mental dans sa reddition au Divin.
Sa parfaite imitation du Soi impassible
N’est qu’un pas d’apprenti vers son moi souverain…
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