Labeur d'Immortalité

S’éloignant des rivages pourpres et des ciels brûlants,

Des sortilèges qui capturent le vital de l’homme ;

L’Esprit percé du feu divin jusqu’au dôme

Conquiert la Nature cosmique jusqu’au firmament.

Des siècles de courage pour bâtir patiemment

Un Moi d’Eternité, plongeant jusqu’aux atomes

D’un corps captif du funeste et mortel génome,

Où Dieu s’est oublié dans l’immortel Enfant.

L’âme ouvrière est tenue au secret divin,

Œuvrant dans les sombres coulisses d’un monde incertain

Dont le sort dépend de Forces connues de Dieu Seul.

Mais l’espoir naît du brasier ardent de l’Aurore

Que la Mort peu à peu libère de son linceul,

Laissant sur la terre l’Immortalité éclore.